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Sacrocolpopexie – Sacrohystéropexie

Le prolapsus vaginal est une affection courante qui peut provoquer des symptômes tels qu'une sensation de lourdeur ou de plénitude vaginale, des difficultés à uriner, des difficultés à évacuer les selles et des douleurs dorsales. Environ une femme sur dix nécessite une intervention chirurgicale pour un prolapsus utérin ou vaginal.

Qu’est-ce qu’une sacrocolpopexie/sacrohystéropexie ?

La sacrocolpopexie/sacrohystéropexie est une intervention visant à réparer un prolapsus du dôme vaginal ou de l'utérus. Cette intervention vise à rétablir la position et la fonction normales du vagin. On parle de sacrocolpopexie lorsqu'il n'y a plus d'utérus, ou de sacrohystéropexie lorsqu'il y a encore de l'utérus.

Quels examens sont nécessaires avant l’intervention ?

Une consultation initiale et un examen clinique sont, bien sûr, essentiels pour documenter vos symptômes et vos plaintes. Il vous sera demandé de tenir un journal mictionnel, notant votre fréquence et la quantité d'urine que vous urinez. De plus, une IRM ou une radiographie (cystocolpodéfécographie) est réalisée, visualisant la vessie, le vagin et le rectum. Cet examen permet d'évaluer le déroulement de la miction et de la défécation, ainsi que le soutien des organes pelviens lors des efforts. Un examen urodynamique est réalisé pour déterminer si des fuites urinaires surviennent après l'intervention, lors de la toux ou des éternuements. Cela permet d'évaluer la fonction vésicale et d'identifier les fuites lors de la toux.

Quels préparatifs sont nécessaires pour l’opération ?

Les médicaments tels que les anticoagulants, qui agissent sur la coagulation, doivent souvent être arrêtés avant l'intervention. À votre admission à l'hôpital, la dernière partie de votre intestin sera nettoyée par un petit lavement (flotte). Il vous sera demandé de ne rien manger ni boire pendant les six heures précédant l'intervention.

Que se passe-t-il pendant l'opération ?

La sacrocolpopexie peut être réalisée par incision abdominale ou par laparoscopie (chirurgie laparoscopique ou robotique) sous anesthésie générale. Le vagin est détaché de la vessie à l'avant et du rectum à l'arrière. Les surfaces vaginales sont recouvertes antérieurement et postérieurement d'une prothèse synthétique permanente. La prothèse est ensuite fixée au sacrum. Elle est ensuite recouverte d'une couche de tissu appelée péritoine, qui tapisse la cavité abdominale ; cela empêche les intestins d'y rester coincés. La sacrocolpopexie peut être réalisée en association avec d'autres interventions chirurgicales, comme la pose d'une bandelette médio-urétrale pour l'incontinence.

Comment se déroule la récupération après l’intervention ?

Après l'intervention, une sonde urinaire, une mèche vaginale et une perfusion intraveineuse seront mises en place. La sonde urinaire et la mèche pourront être retirées le surlendemain de l'intervention. La perfusion sera rapidement interrompue.

Votre hospitalisation est prévue pour environ trois jours. À votre sortie, un laxatif associé à un supplément de fibres (par exemple, Fibion) est recommandé. Il est important de ne pas être constipé(e) pendant les premières semaines suivant l'intervention et de ne pas forcer lors de la défécation. Une injection sous-cutanée quotidienne d'héparine de bas poids moléculaire est recommandée pendant 10 jours après l'intervention afin de prévenir les phlébites.

La plupart des patients sont rétablis après une semaine et peuvent reprendre le travail après deux à quatre semaines, mais doivent observer une interdiction de porter des charges pendant quatre à six semaines. Pendant les six premières semaines, évitez de soulever des objets lourds et de faire des tâches ménagères pénibles, comme porter des sacs de courses, passer l'aspirateur, etc. Il est également préférable de ne reprendre le sport (marche, gymnastique, rapports sexuels, etc.) qu'après six semaines. La marche douce est un bon exercice.

Dans quelle mesure l’opération est-elle réussie ?

Des études montrent que 80 à 90 % des femmes qui subissent une sacrocolpopexie sont guéries de leur prolapsus et de ses symptômes.

Y a-t-il des complications possibles ?

Les complications les plus fréquentes des techniques ouvertes et laparoscopiques sont :
- Douleurs (généralement pendant les rapports sexuels) dans 2 à 3 % des cas.
- Exposition de la prothèse vaginale dans 2 à 3 % des cas.
- Lésion de la vessie, de l'intestin ou des voies urinaires dans 1 à 2 % des cas.

L'intervention corrige le prolapsus, qui entraîne une perte de soutien de l'urètre lors de la toux et des éternuements. Cela peut entraîner des fuites urinaires après l'intervention, notamment lors de la toux, des éternuements et du rire. Si l'examen urodynamique le confirme, une bandelette mi-urétrale est posée au cours de l'intervention afin de prévenir cet effet secondaire.

Toute intervention chirurgicale comporte également des risques généraux, tels que des infections de plaies, des infections de la vessie, des saignements pouvant nécessiter une transfusion sanguine, des thromboses profondes (caillots sanguins) dans les jambes, des infections et des problèmes cardiaques. Votre chirurgien ou anesthésiste discutera avec vous de tous les risques qui pourraient s’appliquer à vous.


Avez-vous des questions ou des remarques à propos de ce sujet ?
N'hésitez pas à contacter votre médecin.

Chirurgie (route 51) 057 35 72 00, secheelkunde@yperman.net.

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